La Harley-Davidson est l'une des plus anciennes motos du monde. Tous les milieux sociaux s'y intéressent, qu'ils soient riches, pauvres, jeunes, vieux, marginaux ou rebelles. La moto Harley-Davidson n'est pas une simple moto, c'est un objet de culte, une star populaire, un symbole de liberté et son histoire n'en est pas moins étonnante.
Construite dans les années mille neuf cent, elle a dominé le marché mondial de la moto pendant de nombreuses années, avant d'être détrônée par le constructeur japonais Honda dans les années soixante.
Au bord du gouffre en 1965, mise sur le marché de la Bourse, rachetée par AM, elle fut sauvée in extremis par 13 salariés cadres, qui ont décidé, en 1981, d'effectuer un rachat par emprunt afin de « tout recommencer » et de sauver le mythe Harley. Parmi eux, Richard Teerlink a offert à l'entreprise un véritable « instant de liberté » : 18 années pendant lesquelles il s'est porté garant d'un management fondé sur la confiance et la participation de tous.
L'histoire de Harley montre à quel point l'influence des dirigeants est importante. Elle montre que les cultures managériales et les salariés dépendent fondamentalement des valeurs de ceux qui les dirigent. Elle permet d'identifier différents types de leadership et leur influence considérable sur le fonctionnement des organisations.